Les regles de securite pour une viree en canoe-kayak

Pour les passionnés !

Les regles de securite pour une viree en canoe-kayak

C’est un indémodable des sorties nature et sport sur plan d’eau : le canoë-kayak peut convenir tant aux débutants qu’aux amateurs de sensations fortes. Il est possible d’opter pour ce formidable vecteur de liberté sur les flots, tant en zone maritime que sur un lac et bien évidemment sur des rivières. Pourtant, malgré son accessibilité, il y a plusieurs règles de sécurité à adopter, ainsi que des réflexes à avoir pour éviter de se blesser ou de blesser les autres. 

Les caractéristiques du canoë-kayak

Pratiqué seul ou à plusieurs, ce loisir fait partie des sports de pagaie, tout simplement en référence au moyen de se propulser sur l’eau. Les termes de canoë et de kayak naissent assez tardivement dans la langue française, au début du XXᵉ siècle. On pourrait penser que le premier représente la version ouverte, comme une barque, tandis que le deuxième est fermé et laisserait uniquement un accès pour le corps… Pas tout à fait, les différences étant assez ténues et subtiles en réalité. Seule la position assise ou à genoux peut vraiment marquer une différence, voire le style de pagaie utilisée. Les origines de ces deux mots viennent d’Amérique du Nord, avec les Amérindiens, notamment ceux très au nord que sont les Inuits. Plus récemment, c’est à la fin du siècle dernier que les pratiques du canoë-kayak évoluent conjointement avec les modifications apportées à leur structure et la matière utilisée pour les fabriquer, ce qui a pu influencer en partie la forme de leur fuselage. De plus, les règles de sécurité se sont précisées, comme l’utilisation d’un gilet de sauvetage indispensable, ce qui peut aussi avoir un impact sur la pratique sportive.

Engin de plage… ou engin homologué pour la mer ?

Quel que soit le modèle de canoë ou de kayak, qu’il soit gonflable ou rigide, les premières règles qui sont à retenir viennent de la longueur de l’embarcation. En deçà de trois mètres cinquante, c’est considéré comme un engin de plage, sinon c’est un engin homologué pour la mer. Dans le premier cas, on se doit de rester à moins de 300 mètres de tout endroit où l’on peut se mettre en sécurité sur la terre ferme, sans assistance extérieure pour accoster puis repartir. Sinon, c’est jusqu’à trois kilomètres pour les mêmes manœuvres.

Les règles de sécurité conseillées ou obligatoires

Pour un engin de plage, on peut se passer d’un gilet d’aide à la flottabilité, car ce n’est pas obligatoire. Néanmoins, tous les spécialistes du secteur le recommandent vivement, notamment pour aider à se redresser dans le bateau en cas de chute à l’eau. Quant à l’engin homologué pour la mer, le gilet de sauvetage certifié UE est bien évidemment obligatoire, parce qu’on est potentiellement loin du rivage. Il y a d’autres règles de sécurité à respecter pour ce type de navigation, surtout posséder un bout d’amarrage doté d’un mousqueton d’une taille équivalente à la longueur de l’embarcation. Ensuite, une pagaie de rechange peut sauver la vie, au même titre qu’une écope ou une pompe qui permet d’assécher l’intérieur (hormis un auto-videur). Pour finir, un taquet de remorquage, une ligne de vie et un bâton luminescent, voire une lampe à flash sont aussi obligatoires. À noter qu’il est strictement interdit, dans tous les cas, de naviguer au-delà de six milles d’un abri tel que convenu par les règles de sécurité, comme nous l’avons vu précédemment. Aucune autorisation spéciale ne sera délivrée en ce sens pour du loisir. Lorsqu’on navigue sur un plan d’eau, d’autres conseils sont à retenir. Déjà, il est conseillé d’avoir un téléphone contenu dans une pochette spécialement prévue pour et étanche. En dehors des règles de sécurité, il faut se rappeler qu’il vaut mieux ne pas trop s’approcher des baigneurs.

Respecter les priorités

Au même titre que les règles du code de la route pour les véhicules, il y a des pratiques obligatoires qui régissent la navigation. C’est assez facile à retenir. En mer, ce sont les navires qui ont une capacité de manœuvre la moins évidente qui sont prioritaires. Lorsqu’on est en canoë-kayak, c’est simple : quasiment tout le monde a la priorité sur nous, que ce soit les bateaux à moteurs comme les hors-bords, ou bien les voiliers. Quant à ce qu’il se passe en rivière, il faut s’écarter simplement de toute embarcation qui mesure plus de quinze mètres. Pour ceux qui n’ont pas de compas dans l’œil, il suffit de se dire que les péniches et approximativement tous les bateaux de croisière entrent dans cette catégorie. Mais attention, si on doit céder le passage face à un voilier, il n’en sera pas de même pour un petit bateau à moteur qui devra marquer le pas pour que l’on puisse manœuvrer. Pour conclure sur les priorités, qu’en est-il si deux canoë-kayak se croisent ? La priorité qui s’applique est… Celle à droite ! Exactement comme en voiture, ce qui facilite d’autant plus le réflexe à adopter lorsqu’on est confronté à ce cas de figure.